Présentation
Prix de Rome en 1861, successeur de Camille Saint-Saëns comme titulaire des orgues de la Madeleine en 1877, Théodore Dubois incarne dans de nombreux esprits la figure du compositeur adoubé par le milieu académique, mais ne rêvant que du succès public. Son « drame oratorio » Le Paradis perdu ne parviendra jamais à briser cette réputation.
L’oeuvre remporte le premier prix – ex-aequo avec Le Tasse de Benjamin Godard – d’un concours lancé par la Ville de Paris en 1878 dans l’espoir de créer un élan patriotique et religieux chez les habitants de la capitale, encore marqués par la Commune. Après trois représentations au Théâtre du Châtelet par l’Orchestre Colonne, la critique lui réserve un accueil mitigé, reprochant à Dubois son académisme, mais salue certaines pages magistrales (l’air de Satan de la deuxième partie, l’introduction et le duo d’Adam et Eve de la troisième partie).
Le matériel d’orchestre ayant été malheureusement perdu, Olivier Schmitt signe ici, à partir de la partition piano-chant, une orchestration pour quintette à cordes, quintette à vents et piano.
Distribution
Chantal Santon, soprano
Mathias Vidal, ténor
Alain Buet, baryton
Jennifer Borghi, mezzo-soprano
Cyrille Dubois, ténor
Elias Benito, baryton
Sorin Dumitrascu, baryton-basse
Les Cris de Paris
Les solistes des Siècles
Geoffroy Jourdain, direction
Programme
Théodore DUBOIS (1837-1924)
Le Paradis perdu, drame oratorio en quatre parties (1878) sur un livret d’Édouard Blau
- CD1
Première partie : La Révolte
Deuxième partie : L’Enfer - CD2
Troisième partie : Le Paradis – La Tentation
Quatrième partie : Le Jugement